The ugly American
La défaite du Vietnam doit se voir en contrepoint de celle d'Algérie. Dans l'un cas, comme dans l'autre, ce furent des défaites politiques, et non pas militaires. C'est pourquoi celle du Vietnam apporta aux Français une intense satisfaction: leur société civile s'était liquéfiée, mais elle n'était plus la seule.
Cependant, les Américains, ou, plutôt, une majorité d'entre eux, se remirent, avec le temps, de la chute honteuse de Saïgon, à la différence des Français, qui, depuis le désastre de 1940, n'étaient plus que des losers. Dans leur qusi totalité, De Gaulle évacué, l'empire disparu, ils endossèrent, beaucoup, même, avec jubilation, _ voir le cirque de Villepin à l'ONU _ les défroques de dhimmis. Aussi prirent-ils l'intervention américaine en Irak pour une offense personnelle. Ils en vinrent très rapidement à regarder Bush avec la même réprobation que leurs parents considéraient Churchill, disons en 1941-42. Et lorsque les Américains, après avoir facilement triomphé de l'armée irakienne _ cruelle déception _ se heurtèrent au terrorisme islamiste, ils furent saisis d'une joie mauvaise. Bourbier se prononçait comme bonbon. Enfin Obama vint. Divine surprise. Un prophète, noir, de surcroît _ quel bonheur! _ allait faire rentrer les Amerloques dans les rangs. C'est pourquoi, ce qui se prépare, pour 2012, l'arrivée au pouvoir, en France, d'une gauche néo-vichyssoise (ce n'est pas un oxymore), et, aux Etats-Unis, de Républicains d'essence reaganienne, prêts à repartir à la conquête de l'univers, doit être observé, de ce côté de l'Atlantique, avec appréhension. Où cela va nous conduire? Vers quels affrontements?
Theo Gregnors Septembre 2010.
La défaite du Vietnam doit se voir en contrepoint de celle d'Algérie. Dans l'un cas, comme dans l'autre, ce furent des défaites politiques, et non pas militaires. C'est pourquoi celle du Vietnam apporta aux Français une intense satisfaction: leur société civile s'était liquéfiée, mais elle n'était plus la seule.
Cependant, les Américains, ou, plutôt, une majorité d'entre eux, se remirent, avec le temps, de la chute honteuse de Saïgon, à la différence des Français, qui, depuis le désastre de 1940, n'étaient plus que des losers. Dans leur qusi totalité, De Gaulle évacué, l'empire disparu, ils endossèrent, beaucoup, même, avec jubilation, _ voir le cirque de Villepin à l'ONU _ les défroques de dhimmis. Aussi prirent-ils l'intervention américaine en Irak pour une offense personnelle. Ils en vinrent très rapidement à regarder Bush avec la même réprobation que leurs parents considéraient Churchill, disons en 1941-42. Et lorsque les Américains, après avoir facilement triomphé de l'armée irakienne _ cruelle déception _ se heurtèrent au terrorisme islamiste, ils furent saisis d'une joie mauvaise. Bourbier se prononçait comme bonbon. Enfin Obama vint. Divine surprise. Un prophète, noir, de surcroît _ quel bonheur! _ allait faire rentrer les Amerloques dans les rangs. C'est pourquoi, ce qui se prépare, pour 2012, l'arrivée au pouvoir, en France, d'une gauche néo-vichyssoise (ce n'est pas un oxymore), et, aux Etats-Unis, de Républicains d'essence reaganienne, prêts à repartir à la conquête de l'univers, doit être observé, de ce côté de l'Atlantique, avec appréhension. Où cela va nous conduire? Vers quels affrontements?
Theo Gregnors Septembre 2010.