De l'impôt.
La consommation est une fonction du revenu. Plus un revenu est élevé, et plus la part de la consommation dans le revenu est faible. Ce qui signifie qu'en période de basse conjoncture, et de chômage, il faut détaxer les revenus élevés, afin de favoriser l'investissement, et la création d'emplois. La consommation alimentant, elle, les importations, il faut imposer les bas revenus, de manière à réduire le déficit commercial. Car la seule utilité de la consommation est de diminuer les stocks, ce qui était vrai durant les années trente, mais plus aujourd'hui. Bref, en période de crise, il faut détaxer les riches, et imposer les pauvres : le contraire de ce qu'on fait aujourd'hui. Cela paraît injuste ? La justice est un concept relevant de la métaphysique, et non de la science économique. Cela semble immoral ? Il faut, alors, changer de morale.
L'impôt serait, selon les socialistes (y compris ceux qui militent dans des partis dits "de droite") un "acte citoyen". Voyons la chose de plus près. La justification de l'impôt (et non des taxes) est le "contrat social". Dès la naissance, la société livre un certain nombre de services (protection, éducation, etc,), pour lesquels elle attend un paiement. Cependant, chacun de nous recevant des services identiques, le seul impôt qui soit justifié est l'impôt de capitation, c'est à dire la même somme due par tout le monde. L'impôt sur le revenu, lorsqu'il repose sur un taux unique, augmente avec le revenu. Son fondement n'est plus le contrat social, mais la solidarité, laquelle relève d'une idéologie discutable (voir, à ce sujet, la philosophe américaine Ayn Rand). Et une idéologie imposée à tous par la loi est le propre d'un régime totalitaire. Quant à l'impôt sur le revenu progressif, tel qu'il existe dans la plupart des Etats occidentaux, son objet est de pénaliser la réussite sociale et économique. C'est la revanche des médiocres et des ratés. Quoi de surprenant que les victimes prennent la fuite, ce qu'on appelle l'exil fiscal ? Conclusion : l'impôt, c'est le vol.
Theo Gregnors Mai 2012.
La consommation est une fonction du revenu. Plus un revenu est élevé, et plus la part de la consommation dans le revenu est faible. Ce qui signifie qu'en période de basse conjoncture, et de chômage, il faut détaxer les revenus élevés, afin de favoriser l'investissement, et la création d'emplois. La consommation alimentant, elle, les importations, il faut imposer les bas revenus, de manière à réduire le déficit commercial. Car la seule utilité de la consommation est de diminuer les stocks, ce qui était vrai durant les années trente, mais plus aujourd'hui. Bref, en période de crise, il faut détaxer les riches, et imposer les pauvres : le contraire de ce qu'on fait aujourd'hui. Cela paraît injuste ? La justice est un concept relevant de la métaphysique, et non de la science économique. Cela semble immoral ? Il faut, alors, changer de morale.
L'impôt serait, selon les socialistes (y compris ceux qui militent dans des partis dits "de droite") un "acte citoyen". Voyons la chose de plus près. La justification de l'impôt (et non des taxes) est le "contrat social". Dès la naissance, la société livre un certain nombre de services (protection, éducation, etc,), pour lesquels elle attend un paiement. Cependant, chacun de nous recevant des services identiques, le seul impôt qui soit justifié est l'impôt de capitation, c'est à dire la même somme due par tout le monde. L'impôt sur le revenu, lorsqu'il repose sur un taux unique, augmente avec le revenu. Son fondement n'est plus le contrat social, mais la solidarité, laquelle relève d'une idéologie discutable (voir, à ce sujet, la philosophe américaine Ayn Rand). Et une idéologie imposée à tous par la loi est le propre d'un régime totalitaire. Quant à l'impôt sur le revenu progressif, tel qu'il existe dans la plupart des Etats occidentaux, son objet est de pénaliser la réussite sociale et économique. C'est la revanche des médiocres et des ratés. Quoi de surprenant que les victimes prennent la fuite, ce qu'on appelle l'exil fiscal ? Conclusion : l'impôt, c'est le vol.
Theo Gregnors Mai 2012.